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Sommaire

La ville Baraka a connu toutes les guerres, toutes les rébellions du pays laissant derrière elles ruines et catastrophes, provoquant la fuite des populations vers les pays étrangers ou frontaliers tels que la Tanzanie, le Burundi, etc., faisant de Baraka, une ville martyre, où fut le théâtre des massacres sans précédant de l’histoire du Sud-Kivu : des maisons brûlées avec ses occupants, des habitants torturés à mort, d’autres bâillonnés, des personnes éventrées, d’autres brûlées vives, etc.. Aujourd’hui, on compte encore 20% de la population de la région qui vie toujours en exil, et souvent dans des conditions misérables, épouvantables.

 

Adhérer à ce projet, c’est historiquement et fondamentalement aider Baraka à retrouver son âme, à sortir et oublier définitivement la guerre, en se consacrant au travail, et cicatriser ainsi les blessures provoquées par celle-ci.

 

Nous exhortons le Gouvernement de la République Démocratique du Congo de mettre en place tous les instruments permettant de désarmer l’esprit, d’orienter les hommes et les femmes de la région vers une réinsertion sociale, en incitant le retour des réfugiés sur leur territoire.

 

Hier, l’homme congolais avait conscience d’être profondément enraciné dans une culture, un milieu, une lignée, où s’était développé sa personnalité. Aujourd’hui, il est davantage l’homme de ses œuvres, mais au risque de se trouver déraciné, sans attaches avec son passé. C’est le cas de certains agriculteurs, pécheurs, éleveurs, et d’autres qui ont tout abandonné et se retrouvent au chômage, à ne rien faire dans les grandes agglomérations ou des grands centres urbains tel que Kinshasa, voir même à l’étranger.

 

Notre devoir sacré, c’est d’inciter nos frères et sœurs, sinon les aider à regagner la région, revenir chez eux retrouver leur terre,  leurs biens collectifs, en y exerçant une activité économique, salariée, rémunérée.

 

Les conditions de vie de la population de la région n’ont cessé de se dégrader, plus de 70% de la population vie sous le seuil de la pauvreté, alors que la région est truffée des richesses naturelles énormes,  d’autres encore aujourd’hui inexploitées.

 

Le lac Tanganyika, le plus poissonneux de la planète, regorge plusieurs espèces des poissons d’eaux douces. Le Commandant Cousteau lui-même avait confirmé l’immensité des précieux et rares richesses en poissons que contient ce lac.

 

Toutes les conditions sont réunies pour nous emmener à penser à la création d’une zone d’activités industrielles et commerciales à Baraka, une ville commercialement stratégique, car faisant facilement le relais avec, le Burundi, la Tanzanie, etc..                                                                                                                                                     

Les habitants de la région pourront ainsi oublier en cicatrisant les blessures des guerres en se focalisant sur une activité salariée et rémunérée, et les jeunes à l’apprentissage d’un métier en suivant une formation spécialisée.

 

Avec sa Zone d’activités industrielles et commerciales, Baraka verra naître le commencement de son développement dans la modernité, telle qu’inspirer par Le Président de la République JOSEPH KABILA KABANGE. Nous tendons la main à tous ceux qui veulent adhérer à notre démarche, tous les enfants de la République qui aimeraient y vivre et participer à son développement.

 

La jeunesse est l’avenir de cette belle région de la RDC, Baraka. Malheureusement depuis l’indépendance, aucune opération d’envergure n’a été réellement entreprise pour cette jeunesse qui a perdu les repères de son devenir avec des guerres interminables, alors qu’elle constitue le fer de lance de la RDC de demain.

 

 

L’organisation non gouvernementale, " l’Association de la ZAC d’Uvira " et " l'Association Mbondo France " dont le président est lui-même le Concepteur de la ZAC d’Uvira, et le Concepteur de la ZAC de Baraka, Monsieur KILINDA OMARI DANIEL, a confié les études architecturales et techniques du Projet à Monsieur MFAUME LUMONA KULEMA, architecte congolais originaire de la région, résidant actuellement à Yaoundé au Cameroun, soucieuse d’encadrer cette jeunesse déscolarisée, désœuvrée, et démobilisée de la région en la dotant des capacités de se prendre en charge, en procédant à l’aménagement d’une Zone d’Activités Industrielles et Commerciales à Baraka.

 

Nous devons nous pencher sur l’apprentissage de valeurs morales et civiques fondamentales pour notre société. En créant une école professionnelle de pèche dans la ZAC de Bartaka, nous allons inciter la jeunesse du Sud-Kivu à regagner les bancs de l’école pour apprendre des techniques nouvelles de pêche, d’élevage de poissons (l’aquaculture, la pisciculture), de pilotage de bateaux, etc..

 

Les jeunes de la région s’ouvrent avec enthousiasme à l’avenir auquel ils vont consacrer leur dynamisme créateur. Ils croient à la chance toujours nouvelle qui leur réserve l’existence. La prise en charge dans les internats, la gratuité complète de la scolarité dans l’enseignement primaire et secondaire serait un objectif prioritaire.

 

Nous demandons au gouvernement de la République, à l’Etat congolais de prendre toutes ses responsabilités à ce sujet. Cette jeunesse qui a tant souffert, elle a confiance à la vie. Elle cherche à se libérer avec force des divisions, et des aliénations dont souffre la société, en apprentissage d’un métier aussi noble que celui de la pêche.

 

Les enfants de la RDC rassemblés autour d’une même table échangent leurs souvenirs, leurs connaissances, communient dans une même fraternité, partagent leurs espoirs d’avenir. Dans cette ambiance, ils cherchent à se libérer des divisions inutiles et des aliénations dont souffre la société. 

 

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